IV- LES MONUMENTS HISTORIQUES



IV-1- Église paroissiale de Saint Rémi


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L’église de Saint Rémi en 1135 est donnée par Manassès II (Évêque de Meaux) à l’Abbaye Notre-Dame de Chaâge. En 1200, cette donation n’ayant pas été menée à son terme, l’église de Saint Rémi passa sous l’obédience de l’abbé de Chambre-Fontaine, après donation par Anseau (Évêque de Meaux) de l’église à cette Abbaye (cf. section LE VILLAGE ET SES HAMEAUX / Congis-sur-Thérouanne). Ces évènements associés à la durée nécessaire pour la construction d’une église à cette époque, nous indiquent, que l’église de Saint Rémi et plus particulièrement sa tour fût probablement construite au début du XIIe siècle. Cette période correspond au développement de l’architecture de style Roman ce qui correspond au style de sa base. (Chronique des évêques de Meaux, Auguste Allou évêque de Meaux, 1876). (Histoire de l’église de Meaux, Tome 1, Toussaints du Plessis, Bénédictin de la congrégation de St Maur, 1731)


L’observation du décor architectural des différentes parties de l’église Saint-Rémi permet de déterminer trois périodes de construction : XIIème siècle pour le clocher, XIIIème-XIVème siècle pour le chœur de l’église et les collatéraux, et XVIIème-XVIIIème siècle pour la nef (1652), les baies du chœur et du clocher, la sacristie et la chapelle seigneuriale (1788). (Observatoire du patrimoine religieux)


A l'intérieur de l’édifice se trouve trois nefs avec deux bas-côtés s'arrêtant au choeur. La grande nef est du XVIIème siècle comme l’indique l’inscription sur l'arcade plein cintre datée de 1652 et nommant Philippe Roysin chanoine de Chambrefontaine et prieur de Congis. Les bas-côtés moins élevés sont voûtés en ogive tandis que le choeur et le sanctuaire, très élevés sont voûtés à deux tores mi-roman et mi-ogival. Ces croisées d'ogive retombent sur des arcades byzantines et des colonnettes à chapiteaux sculptés d’acanthe du XIVème siècle mêlés de feuilles d'eau du XIIIe siècle. L'abside, à mur droit, est éclairée par une immense fenêtre à quatre ogivettes et trois roses dont la centrale est à huit lobes.


Le transept (nef transversale qui coupe à angle droit la nef principale) a un triforium (passage étroit aménagé dans l'épaisseur des murs au niveau des combles sur les bas-côtés de la nef) et des arcades ogivales. Le bras droit compte trois baies ogivales sous la voûte et une fenêtre ternée à rose au-dessus du triforium. L’éclairage est apporté les vingt fenêtres à mosaïque de la maison Champigneul de Paris.


Les trois rétables du maître-autel et des chapelles latérales date du XVème siècle. Au fronton, le triangle des abbayes et, sur les pilastres, les attributs des abbés mitres et crosses. Au maître-autel deux niches logeant deux statues en pierre : une « Vierge au raisin » et un « saint Remy », patron de la paroisse (XIVème siècle). Elles encadrent une toile : une « Fuite en Egypte ». Dans la chapelle Sud on voit, une « Annonciation » et, dans la chapelle nord, un « saint Nicolas ».


Dans le bras sud du transept on trouve le « Baptême de Clovis », tableau signé Boelle, un artiste local (1836) et l'ancienne chapelle seigneuriale des comtes de La Myre-Mory, seigneur de Congis, Villers-les-Rigault et du Gué-à-Tresmes (cf. section le château du Gué-à-Tresmes). On y voit un support de chandelier pascal : le fut, triangulaire est sculpté en draperie d'une branche de vigne portant des raisins et le pied est orné du triangle, de l'agneau pascal et du Livre à sept sceaux.


Deux tableaux peints sur bois et représentant une « Adoration des Bergers » et une « Adoration des Mages », une Croix avec les quatre Évangélistes sculptés aux quatre extrémités, un baptistère avec des feuilles d'acanthe du XIVe siècle et des figures en ronde-bosse.


Dans la chapelle de la Vierge, il y avait un banc seigneurial. Une assemblée de la paroisse le supprima en 1788 et concéda en échange au Comte de La Myre-Mory, dans le cimetière, une place pour y construire un caveau de famille surmonté d'une tribune dont il fit abandon à l'église en 1838.


Le presbytère est construit à côté de l’église Saint Remi en 1817.


En 1824, suite à la suppression de l’église de Villers, l’église Saint Rémi pourra être restaurée et les travaux vont durer trois ans (cf. section LE VILLAGE ET SES HAMEAUX / Villers-les-Rigault). Le clocher est restauré ainsi que les arcs-boutants extérieurs. (Histoire générale illustrée des départements, Seine-et-Marne : histoire des communes, guerres, seigneuries, anciens monuments, églises, châteaux..., Maurice Pignard-Péguet, 1911)


Par la suite, deux nouvelles cloches forgées par Auguste Hildebrand, fondeur de sa majesté l’Empereur, seront installées. Il s’agit d’une cloche de 200kg nommée « Marie Magdeleine Prospérine » fondue en 1836 et d’une autre de 800kg nommée « Rose Gabrielle» fondue en 1862.


En 1910, l’abbé Leroy, curé de la paroisse, fait restaurer les 22 verrières de l’église. (Journal Le Sanctuaire : revue pour les enfants de chœur, 21 mai 1910)


L’église est inscrite au registre supplémentaire des monuments historiques en 1949.



IV-2- Château du Gué-à-Tresmes


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En 1753, Benoît-Antôme Turgot seigneur de Congis et de Villers-les-Rigault cède ces deux dernières seigneuries à Geneviève de La Mothe La Myre Davenescourt (cf. Section Un PETIT BRIN D'HISTOIRE / De la seigneurie au duché de Tresmes). (Histoire générale illustrée des départements, Seine-et-Marne : histoire des communes, guerres, seigneuries, anciens monuments, églises, châteaux..., Maurice Pignard-Péguet, 1911)


Puis, Geneviève de La Mothe La Myre Davenescourt céda par échange ses seigneuries à Jean de La Myre, comte de Mory d'Honneinghem (chevalier de l’Ordre de Malte et seigneur de la Tarterelle, la Salle Canonville, Montjay, Hainnecourt, Catrix, le châtel d'Ocquerre, Viron, etc.). Il est maitre de camp de cavalerie, capitaine des gardes du Prince de Conti. Il participa à vingt-deux campagnes sur les vaisseaux et galères de la religion ; en qualité d'enseigne de vaisseaux et de major des galères. (Nobiliaire Universel de France, ou recuiel général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume, M. de Saint-Allais, Tome second, 1814) (Histoire générale illustrée des départements, Seine-et-Marne : histoire des communes, guerres, seigneuries, anciens monuments, églises, châteaux..., Maurice Pignard-Péguet, 1911)


En 1744, il fait la campagne du Rhin (Guerre de la succession d'Autriche de 1740 à 1748), en qualité de cornette de cavalerie au régiment de Condé. (Nobiliaire Universel de France, ou receuil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume, M. de Saint-Allais, Tome second, 1814)

 

En 1753, il épouse Marie-Anne-Therèse de Chamborant de la Clavière, fille de Claude de Chamborant, comte de la Clavière, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, lieutenant-général des armées du roi. (Nobiliaire Universel de France, ou receuil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume, M. de Saint-Allais, Tome second, 1814)


En 1775, Jean de La Myre, comte de Mory d'Honneinghem, fît construire le château du Gué-à-Tresmes tel qu’on le connait actuellement. Le château resta dans la famille des comtes de La Myre-Mory, jusqu'en 1834. (Histoire générale illustrée des départements, Seine-et-Marne : histoire des communes, guerres, seigneuries, anciens monuments, églises, châteaux..., Maurice Pignard-Péguet, 1911)


En 1871, Le château est remis en vente. (Journal Le Temps, 9 Aout 1871)


En 1887, il reste une ferme qui appartient au baron Emmanuel de Benoist descendant des comtes de la Myre-Mory. (Histoire générale illustrée des départements, Seine-et-Marne : histoire des communes, guerres, seigneuries, anciens monuments, églises, châteaux..., Maurice Pignard-Péguet, 1911)


En 1896, Le château est mis en vente. Il est probablement acheté à ce moment par Monsieur Vasse qui en est toujours propriétaire en 1901. (Journal Le Gaulois, 3 Avril 1896) (Annuaire des châteaux et des départements..., 1901)


En 1911, l’Académie Française vend le château obtenu par le lègue de Monsieur Charruau ancien fonctionnaire du ministère de la marine, en 1907. En retraite, Monsieur Charruau, écrivait des poèmes sous le pseudonyme d'Edouard d'Herville. Son livre « Mystérieux Livre » fût édité l’année de sa disparition et mit au pilon par l’Académie. (Journal Le Figaro, 6 mars 1911) (Journal Le Matin : derniers télégrammes de la nuit, 23 Août 1907) (Journal Excelsior, 15 Aout1917)


En 1914, le château est occupé par l’état-major Allemand (cf Section LES FAITS D’ARMES HISTORIQUES / Première Guerre Mondiale).


Le 22 août 1927, René Sergent, architecte, décède dans son château du Gué-à-Tresmes. (Journal Le Temps, 22 août, 1927)


En 1946 : L’État achète le château et son parc (35 ha).


En 1947 : Arrivé des premiers élèves au château.


En 1949, les Façades, les toitures, la salle à manger et le hall d'entrée du rez-de-chaussée du château sont inscrit au patrimoine des monuments historiques.


Le lycée du Gué-à-Tresmes propose des formations aux métiers de l'hôtellerie et de la restauration, aux métiers des arts et du design et aux métiers de l'aménagement et de la finition. Le lycée propose au public l’accès sous réservation à plusieurs restaurants d’application (« 4 Saisons » et « Clémentine » au Château, « La Serre » auprès du potager du Gué), ouverts chaque midi ainsi que les mardis et jeudis soir.



IV-3- Usine élévatoire de Villers-les-Rigault


(La petite histoire de l’Ourcq)

En 1520, le Roi François 1er remit en vigueur une ordonnance de 1415 du Roi Charles VI sur l'entretien de la navigation de la Seine et de ses affluents sous la responsabilité de la ville de Paris. (Mémoires sur le canal de l’Ourcq et la distribution de ses eaux, Tome I, P.S. Girard, 1831)


Entre 1520 et 1528, c’est le prévôt des marchands et les échevins de la Ville de Paris qui s'occupèrent pour la première fois du canal de l'Ourcq. (Mémoires sur le canal de l’Ourcq et la distribution de ses eaux, Tome I, P.S. Girard, 1831) (Plan de Paris nouveau, et réduit géométriquement , s'étendant au-delà de ses limites fixées depuis le règne de Napoléon 1er troisième édition, 1811)


En 1530, les premiers ouvrages entrepris par la ville de Paris, pour rendre la rivière de l'Ourcq navigable, sont un échec et demeuront sans évolution jusqu’en 1562. (Mémoires sur le canal de l’Ourcq et la distribution de ses eaux, Tome I, P.S. Girard, 1831)


En 1562, le régente Catherine de Médicis fit reprendre les travaux d’aménagements de la rivière de l‘Ourcq ce qui permit en 1564 de faire naviguer des bateaux de la Ferté-Milon à Paris. (Histoire du duché de Valois, Ornée De Cartes Et De Gravures, Contenant Ce Qui Est Arrivé Dans Ce Pays Depuis le temps des Gaulois, & depuis l'origine de la Monarchie Françoise, jusqu'en l'année 1703 par Carlier prieur d’Andresy, tome 11, 1764)


Entre 1566 et 1589, les travaux d’améliorations de la navigation de l’Ourcq furent interrompus par les guerres civiles qui affligèrent la France sous les règnes des Rois Charles IX et Henri III. (Mémoires sur le canal de l’Ourcq et la distribution de ses eaux, Tome I, P.S. Girard, 1831) (Plan de Paris nouveau, et réduit géométriquement , s'étendant au-delà de ses limites fixées depuis le règne de Napoléon 1er troisième édition, 1811)


Entre 1632 et 1658, Ce sont les bourgeois de Paris aux noms de Jacques et Louis de Fouligny, Nicolas de Creil, Raimond Massuan, Claude Couturier, Jacques de Montaut et Malvoisine qui obtiennent les lettres patentes pour rendre la rivière de l'Ourcq navigable, depuis la Ferté Millon, jusqu'à son embouchure dans la Marne, près de Lizy et qui achèvent ces travaux. (Plan de Paris nouveau, et réduit géométriquement , s'étendant au-delà de ses limites fixées depuis le règne de Napoléon 1er troisième édition, 1811)


L’exploitation de la navigation sur l’Ourcq fût donnée successivement à plusieurs entreprises. (Mémoires sur le canal de l’Ourcq et la distribution de ses eaux, Tome I, P.S. Girard, 1831)


En 1661, le Roi Louis XIV fait le don perpétuel et inaliénable des droits de péage de la rivière d'Ourcq à son frère, Philippe de France, Duc d'Orléans, apanagiste du duché de Valois sans tenir compte des contrats d’exploitation de la navigation sur l’Ourcq. (Mémoires sur le canal de l’Ourcq et la distribution de ses eaux, Tome I, P.S. Girard, 1831)


Le Duc d’Orléans modifia le cours naturel de l’Ourcq en supprimant son ancien cours qui alimentait le château du Duc de Tresmes provoquant la rupture d’approvisionnement d’eau du château et de ses douves (cf. Section UN BRIN D'HISTOIRE / De la seigneurie au duché de Tresmes). (Mémoires sur le canal de l’Ourcq et la distribution de ses eaux, Tome I, P.S. Girard, 1831)


En 1676, le Roi Louis XIV et son ministre Colbert confièrent la canalisation de la rivière Ourcq à Pierre Paul Riquet de Bon Repos, célèbre pour avoir construit le canal du Languedoc. Pierre Paul Riquet de Bon Repos partagea cette charge avec son gendre Jacques de Manse. (Mémoires sur le canal de l’Ourcq et la distribution de ses eaux, Tome I, P.S. Girard, 1831) (Plan de Paris nouveau, et réduit géométriquement , s'étendant au-delà de ses limites fixées depuis le règne de Napoléon 1er troisième édition, 1811)


Entre 1676 et 1680, Jacques de Manse s’occupa presque seul des travaux du canal de l’Ourcq car Pierre Paul Riquet de Bon Repos était sur le canal du Languedoc. Jacques de Manse se plaint que les travaux n’avancent pas assez vite faute de main d’œuvre qualifiée, en effet seul 16 kilomètres de canal entre Lizy-sur-Ourcq et Meaux sont construits. (Mémoires sur le canal de l’Ourcq et la distribution de ses eaux, Tome I, P.S. Girard, 1831)


En 1680, Pierre Paul Riquet de Bon Repos décède suivi trois ans plus tard par le ministre Colbert. Jacques de Manse se retrouve sans soutien pour la construction du canal. Mais la guerre de Louvois remet en cause le projet qui s’en trouve interrompu. (Mémoires sur le canal de l’Ourcq et la distribution de ses eaux, Tome I, P.S. Girard, 1831)


En 1787, Monsieur Brulé entrepreneur de bâtiments à Paris, sous le prête nom de Sébastien Job, soumet des plans de construction du canal de l'Ourcq au conseil d'État du Roi. Après avoir obtenu l’autorisation, il fonda la compagnie du Canal-Royal de Paris et s’associa avec le Duc de Chartres, Monsieur le Couteulx, Monsieur Cabarrus et le Général Paoli. Par fait de discorde, la société fut dissoute et le projet abandonné. (Plan de Paris nouveau, et réduit géométriquement , s'étendant au-delà de ses limites fixées depuis le règne de Napoléon 1er troisième édition, 1811)


En 1788, M. Brulé présenta de nouveau son projet devant les États-Généraux et obtint l'assentiment général des districts de Paris et des municipalités des environs. L'assemblée nationale par décret Royal lui accorda l'autorité nécessaire pour l'ouverture du canal. On compta à Paris plus de quarante mille ouvriers.

(Plan de Paris nouveau, et réduit géométriquement , s'étendant au-delà de ses limites fixées depuis le règne de Napoléon 1er troisième édition, 1811)


En 1790, M. Brulé, employa une infinitée de personnes pour le projet de canal, qu'il ne paya qu’avec des promesses, ce qui le conduisit à une succession de procédures judiciaires provoquant la faillite de sa société en 1791. (Plan de Paris nouveau, et réduit géométriquement , s'étendant au-delà de ses limites fixées depuis le règne de Napoléon 1er troisième édition, 1811)


En 1791, M Brulé revendit ses droits à Monsieur Sollage lequel devait se charger de faire exécuter le projet. Mais les conditions de Monsieur Sollage n'ont pas été acceptées par les ingénieurs des ponts et chaussées. (Plan de Paris nouveau, et réduit géométriquement , s'étendant au-delà de ses limites fixées depuis le règne de Napoléon 1er troisième édition, 1811)


En 29 floréal de l’an X (19 mai 1802), un arrêté du Gouvernement ordonna que les travaux de ce canal seront exécutés par les ingénieurs des ponts et chaussées à partir des plans de l'ingénieur monsieur Bruyère. (Plan de Paris nouveau, et réduit géométriquement , s'étendant au-delà de ses limites fixées depuis le règne de Napoléon 1er troisième édition, 1811)


Le 9 ventôse de l’an XI (1er mars 1803), le premier consul Napoléon Bonaparte accompagné de ses Généraux Moncey et Bessières, de trois aides de camps, de six ordonnances, du préfet de Seine vient inspecter les travaux du canal à Villers-les-Rigault puis à Lizy. Puis, il passa la nuit à lizy-sur-Ourcq chez

le Général d’Harville où l’attend Joséphine de Beauharnais. (Mémoires sur le canal de l’Ourcq et la distribution de ses eaux, Tome I, P.S. Girard, 1831)


A partir de 1808, les mille ouvriers du canal furent remplacés pendant les moissons par le même nombre de prisonniers prussiens (provenant de la Campagne de Prusse et de Pologne). (Mémoires sur le canal de l’Ourcq et la distribution de ses eaux, Tome I, P.S. Girard, 1831)


En 1812 et 1813, les terrassements entre autres des plaines de Villers-les-Rigault et les remblais de la vallée de Congis des centaines d’ouvriers et de prisonniers de la guerre d’Espagne. (Mémoires sur le canal de l’Ourcq et la distribution de ses eaux, Tome I, P.S. Girard, 1831)


En 1813, l’ingénieur monsieur Léveillé fît exécuter les travaux de la rigole pour amener les eaux de la Thérouanne. (Mémoires sur le canal de l’Ourcq et la distribution de ses eaux, Tome I, P.S. Girard, 1831)


En 1814, les travaux sont arrêtés par la bataille du Gué-à-Tresmes (cf. LES FAITS D’ARMES HISTORIQUES / section la campagne de France).


En 1822, Les travaux du canal de l’Ourcq sont enfin terminés après 20 ans d’effort.


Le 3 juillet 1868, l’usine élévatoire de Villers-les-Rigault nommée dans les textes comme l’usine d’Isles-les-Meldeuses est achevée. L’usine est composée de deux roues-turbines agissant chacune sur deux pompes horizontales à double effet conçues par l’ingénieur monsieur Pierre Simon Girard. Par pompage des eaux de la Marne vers le canal de l’Ourcq, cette usine élévatoire contribuera au maintien des apports d’eau pour la ville de Paris. (Les travaux souterrains de Paris. Tome 4, M. Belgrand, 1882)


L’usine élévatoire est  inscrite au patrimoine des monuments historiques.





Remerciements pour l’accessibilité des documents à la BnF, aux Archives Départementales et Nationales, aux archives de Chantilly et aux librairies des Universités d’Harvard, d’Oxford, du Michigan, du Minnesota, de New-York et de Californie.

 

 

                                                    Recherches et Rédaction par Yves Lepelletier

                                                                                                                                               Docteur ès sciences de l’Université de Paris

                                                                                                                                                               Conseiller Municipal




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